Rapidité, précision et adéquation sont attendues de la police. Et cela, avec des moyens limités et des champs d'activité toujours plus variés. Pour pouvoir assurer son service à la population sans restriction et à tout moment, la police cantonale de Saint-Gall mise sur l'utilisation des technologies mobiles.
Pour ce Corps comptant 780 personnes, être plus efficace signifie être plus présent sur le terrain et gérer moins de " paperasserie ". Avec l'utilisation des terminaux mobiles dans le cadre du projet " Poca Goes Mobile " (la police cantonale passe au mobile), la police optimise ses processus et veille à ce que les policiers puissent utiliser leur temps efficacement. Le système de GME a été mis en service après une phase de projet de dix mois. La police cantonale est maintenant prête à migrer les applications métiers.
" Depuis le début, le principal objectif de cette initiative était que nos effectifs accèdent le plus vite possible aux informations dont ils ont besoin dans leur travail ", explique Thomas Diem, le chef de projet général de la police cantonale de Saint-Gall. " Par exemple, lorsque nos policiers constatent des faits sur le terrain avec un smartphone, ils évitent un travail fastidieux de saisie au bureau une fois rentrés et ces informations peuvent aussi être utilisées immédiatement pour d'autres travaux d'enquête. "
Nombreuses possibilités d’utilisation dans tous les services
La phase de préparation a rapidement montré que le travail de la police offre de nombreuses possibilités d'utilisation pour les technologies mobiles. Une équipe de projet, composée de collaborateurs de tous les niveaux hiérarchiques et de tous les services, a collecté les besoins et identifié les possibilités d'optimisation des processus. D'après Thomas Diem, cette phase a été déterminante pour la réussite du projet: " Les cadres, les techniciens, les responsables d'intervention et les policiers régionaux ont des attentes tout à fait différentes envers les fonctions d'un système mobile. Pas moins de 80 témoignages d'utilisateur ont été collectés dans un premier temps. Nous les avons ensuite regroupés dans onze cas d'application. "
Les scénarios élaborés allaient de l'alerte et du guidage numérique à l'assistance lors des recherches, des contrôles de personne et de véhicule, en passant par la tenue d'un journal et la constatation des faits sur mobile. L'équipe de projet a défini de la sorte les besoins fonctionnels fondamentaux envers un programme de mobilité de la police cantonale et a démontré la nécessité d'engager les investissements nécessaires.
Du point de vue technique, les responsables du projet avaient quatre priorités. " Une composante essentielle de notre stratégie était que nos collaborateurs puissent aussi utiliser leurs appareils mobiles en privé ", commente Thomas Diem. " Cela nous permet de réduire les frais de formation, d'augmenter l'acceptation et la disponibilité. " L'accent a également été mis sur la sécurité du traitement des données mobiles: il fallait assurer une séparation stricte entre les informations professionnelles très sensibles et les applications et données privées sur les appareils mobiles. Il fallait en outre que les utilisateurs puissent accéder le plus simplement possible à toutes les applications métiers nécessaires sur le terrain, y compris hors ligne dans les régions sans couverture réseau. Pour la réalisation technique, la police cantonale a fait appel à la société Abraxas Informatique SA et à ses spécialistes des mobiles.
Un système qui gère appareils, applications et informations
Comme plateforme pour la réalisation de la stratégie, les responsables du projet au sein de la police cantonale et d'Abraxas ont opté pour la solution de GME Citrix XenMobile. Elle prend en charge la gestion des appareils et dispose également de fonctionnalités de gestion des applications sur les appareils et les plateformes les plus variés. La plateforme technique de la solution Citrix a été mise en place par Abraxas et est exploitée dans des centres de calculs suisses sécurisés et certifiés ISO 27001. La solution répond ainsi aux exigences les plus sévères en matière de protection des données et de sécurité informatique. Outre de l'exploitation de la solution, Abraxas est également en charge de l'administration des terminaux et des applications. Ces dernières sont distribuées en fonction des autorisations individuelles des utilisateurs.
Sur les appareils, les applis de la police cantonale sont séparées des applications personnelles dans des conteneurs sécurisés. " De la sorte, nous nous assurons, par exemple, que les photos de kapoKAMERA n'atterrissent pas dans le dossier des photos privées du smartphone et que, de là, elles ne puissent pas être synchronisées avec des terminaux privés via iCloud et Fotostream ", explique Thomas Diem. Les applis protégées peuvent toutefois communiquer entre elles sans problème: il est par exemple possible d'enregistrer des photos prises sur le lieu du crime dans le dossier prévu à cet effet dans le centre de calculs avec l'appli de partage de fichier ShareFile ou de les envoyer à des collègues avec l'appli de courrier électronique sécurisée WorxMail. Tous les accès aux ressources informatiques internes depuis les applis mobiles se font essentiellement par des liaisons chiffrées. La signature unique commune aux applis contribue largement à la convivialité du système.
Augmentation rapide de l’efficacité
Dès la phase de migration, on a pu voir à quel point les appareils mobiles contribuent à l'optimisation du travail de la police. D'après Thomas Diem, les collaborateurs ont été directement en mesure de communiquer plus efficacement et de réagir plus rapidement. De plus, le volume de documents papier à transporter a été nettement réduit. " Pourtant, le potentiel d'utilisation des technologies mobiles est encore loin d'être épuisé ", résume Thomas Diem. " Une fois que l'on commence à penser en termes de flux de travaux numériques, on découvre sans cesse de nouveaux potentiels d'optimisation, généralement inspirés par les idées et les propositions d'amélioration des utilisateurs. C'est pourquoi il est primordial pour nous d'utiliser une plateforme technologique qui permette de reproduire les scénarios mobiles les plus variés. Avec Abraxas, nous avons en outre à nos côtés un partenaire qui nous décharge de l'exploitation de l'infrastructure. Cela nous permet de nous concentrer sur le développement de nos processus de travail et l'intégration profonde de nos applications métiers. "